Le Château de Fougères sur BièvreLe Château de Fougères sur Bièvre
©Le Château de Fougères sur Bièvre|P.berthe

Le Château de Fougères-sur-Bièvre  Une forteresse du terroir

Fougères se distingue des grands châteaux de la Loire par une architecture sobre et puissante, mélangeant Moyen Âge et Renaissance.

Les murs du château de Fougères-sur-Bièvre sont faits de moellons de calcaire dur de Beauce, tandis qu’une pierre plus tendre et blanche, le tuffeau des bords du Cher, est employée pour les parties moulurées ou sculptées.

Le château est construit sur le modèle des châteaux forts du Moyen Âge, avec un bâtiment carré central, le donjon, doté de quatre tours à chacun de ses angles. À l’intérieur du donjon, on trouve cinq niveaux habitables construits sur le même modèle : quatre appartements carrés et quatre appartements dans les tours rondes par niveau.

L’escalier double est au centre de l’édifice, il donne accès au premier étage (étage des appartements historiques), au deuxième étage (étage consacré à la thématique de la chasse et l’art animalier) et à la grande terrasse, avant d’être couronné par la tour-lanterne et la fleur de lys, symbole de la monarchie de France.

Un peu d'histoire...

En 1030, la seigneurie de Fougères appartient à un vassal du comte de Blois. Pendant la guerre de Cent Ans, le château tombe aux mains des Anglais qui l’abandonnent en 1429 en ruine.

En 1470, Pierre de Refuge, conseiller du Prince Charles d’Orléans et trésorier du roi Louis XI, fait du château une véritable petite forteresse. Vers 1510/1520, Jean de Villebresme, petit fils de Pierre de Refuge, modifie le château par un apport de décors de style Renaissance et d’une galerie couverte.

En 1789, le château est acquis par René Lambot, propriétaire du château voisin de Boissay, qui y installe une filature de 1812 à 1901. Classé Monument Historique en 1912, l’édifice devient propriété de l’État en 1932.

Le château de Fougères offre l’image d’un petit château fort de la fin du Moyen Âge, se distinguant des grands châteaux de la Loire par l’absence de toute ostentation, malgré les embellissements apportés à la Renaissance.

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