On connaît tous la galette bretonne et la salade niçoise, mais quel plat associer à Blois ? Le concours “Quel plat pour Blois ?” a sélectionné parmi professionnels et amateurs deux recettes symboliques, une salée et une sucrée.
Chaque année, 120 000 personnes passent la porte de l’Office de tourisme Blois-Chambord. Bien souvent, elles commencent par se renseigner sur les restaurants de la ville, avant de s’interroger sur sa spécialité culinaire. Si l’équipe de l’office n’a pas de problème à répondre à la première question, tant Blois est dotée de beaux établissements, elle se trouvait jusqu’ici fort dépourvue lorsqu’il s’agissait de la seconde.
Au-delà des confiseries telles que les Malices du Loup ou les Pavés de Blois, créées il y a quelques années par les professionnels, la ville ne possédait pas de spécialité particulière. La raison est historique. « Les plats populaires n’ont fait leur apparition qu’au XIXe siècle, au moment de l’industrialisation, lorsque les régions ont cherché à affirmer leur identité » explique Thierry Hervé, chargé de relations publiques à la Ville de Blois. Comme Blois s’identifiait clairement par son passé royal et ses monuments historiques, il n’était pas utile de lui trouver un plat typique. »
Mais les temps ont changé. Une ville touristique, culturelle et notamment gastronomique telle que Blois se devait d’avoir sa spécialité.
Une ville telle que Blois se devait d’avoir sa spécialité. Si elle n’existait pas, il fallait l’inventer