Les installations wahou de Grand Chambord

L’oeuvre est implantée sur une berge du Beuvron. Jusqu’à récemment, on se retrouvait là pour pique-niquer, danser, pêcher ou se baigner. C’est pour susciter à nouveau l’envie d’investir ce site que le Péliau, qui signifie la rive enherbée en patois solognot, a été créé. Le Péliau prend la forme d’une installation mariant trois éléments : une longue table accompagnée de bancs, propice à l’accueil de nombreux convives ; une plateforme en bois, qui rappelle les bals parquets organisés autrefois ; deux filets tendus au-dessus de la rivière, jouant le rôle de hamacs collectifs.

Installée à l’étang de Montperché, site emblématique de la Sologne, l’Entaille est un rendez-vous de tranquillité et d’observation, à la rencontre de la rive et de l’étang, pour profiter d’un seul regard de la perspective sur ce paysage remarquable. Avant d’accéder à la plateforme et à l’étendue d’eau, le visiteur passe entre deux parois constituées de grande bruyère (ou brémaille en solognot) qui le confinent dans une alcôve absorbant les bruissements de la nature et cadrant le regard.

Les Plateformes de Loire, aux courbes évoquant la batellerie, invitent à s’arrêter pour contempler le paysage ligérien, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette berge empierrée, qui témoigne d’anciennes activités fluviales, accueille aujourd’hui le départ du bac de Loire naviguant entre les deux rives. Elle constitue une étape du parcours de la Loire à vélo. Ce site offre une vue remarquable par sa grande richesse : les reliefs des coteaux, les clochers des villages et leurs silhouettes bâties, la plaine ligérienne agricole, ainsi qu’une série d’ouvrages de protection contre les inondations.

La Cabane du passeur est à la fois le point d’embarquement pour le bac qui traverse ici la Loire, et un abri pour les promeneurs et les cyclistes. La forme de l’abri oriente le regard dans l’axe des deux plus proches villages : Cour-sur-Loire et son hameau le Vivier au nord, et Montlivault au sud. Ses façades latérales fournissent une protection contre les vents dominants d’est et d’ouest. À l’abri, les visiteurs choisissent de contempler le paysage agricole ou bien le fleuve et l’autre rive. La structure, sur pilotis, a été reprise pour créer l’embarcadère, installé en bas de la cale.

La Table des mets est une œuvre qui relie les gens et les invite au partage et à la convivialité. Longue de 12 mètres, faite d’osier tressé, elle est accompagnée de bancs réalisés de la même manière. De nombreux habitants du territoire et des touristes de toutes les nationalités ont prêté main-forte à sa réalisation, lors du tressage de l’osier. Installée sur le port de Saint-Dyé-sur-Loire, l’œuvre est également dédiée à la contemplation du paysage. Alors vous aussi, installez vous et prenez plaisir à vous attabler ici !

En proposant une destination de promenade depuis le bourg de Maslives, la Charrette renversée met en valeur le paysage particulier de ce site modelé par les activités agricoles, la vigne, l’élevage et surtout par l’omniprésence du mur d’enceinte du Domaine national de Chambord.
Celui-ci joue un rôle singulier dans la perception du paysage, en cachant derrière lui l’invisible : le château niché dans son écrin forestier. Ainsi, en donnant l’occasion aux visiteurs de s’élever de quelques mètres, le belvédère que constitue l’œuvre permet de découvrir Chambord à partir d’un point de vue unique et nouveau.

Le Périscope est une œuvre qui invite à une observation singulière du paysage. Par un jeu de miroirs, il décompose le paysage et fait dialoguer ses différentes facettes, juxtaposant les vues reflétées et les vues directes, le premier plan et l’horizon. Entrez dedans, tournez sur vous-même et créez votre propre composition à partir des éléments paysagers remarquables visibles depuis ce site : hauteurs de Blois, viaduc des Noëls, champs cultivés, église de Saint-Denis-sur-Loire, château de Ménars, pièce d’eau formée par la Noue, fortifications de Nozieux, silhouette du bourg de Saint-Claude-de-Diray et coteau viticole.

Cette sculpture située sur la rive de l’étang des Bonshommes représente une chouette monumentale de cinq mètres de haut qui regarde le visiteur marchant vers elle, invité à en faire le tour puis à y entrer comme dans un observatoire. L’artiste a tenu à réaliser une sculpture figurative représentant un oiseau qu’on trouve dans le parc de Chambord, sans pour autant renoncer au caractère historique et symbolique d’un animal qui est traditionnellement lié à la déesse Athéna, emblème de la sagesse et de la connaissance. Cette double référence rassemble en une même figure la dualité du Domaine, abritant une immense forêt et un monument exceptionnel.