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Balade Denis Papin

Promenades et Randonnées, Pédestre à Blois
1.9 km
Promenades et Randonnées
1h 30min
Moyen
  • Départ
    Blois
  • Dénivelé
    57.02 m
  • Documentation
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Points d'intérêt
1 Temple Protestant
À partir du XVIe siècle, une forte présence protestante est observée dans la région. Blois, siège de la résidence royale, attire les humanistes dont la plupart préconisent la réforme. La révocation de l’Édit de Nantes en 1685 provoque la fuite de nombreux «huguenots». La ville subit de fait une perte, notamment en artisanat de luxe, où la communauté protestante s’était spécialisée. Le temple actuel a été construit en 1847.
2 Église Saint-Vincent
Au début du XVIIe siècle, la reconquête catholique entraîne l’établissement de nouveaux ordres religieux. Les jésuites jouent alors un rôle majeur dans ce renouveau, essentiellement par l’enseignement et dans la répression des idées calvinistes. À Blois, la gestion du collège leur est confiée et ils entreprennent la construction de l’église Saint-Louis des Jésuites, représentative de l’architecture de la Contre-Réforme, ainsi que la reconstruction du collège, dont il ne subsiste aujourd’hui que le bâtiment sud.
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3 Aile Gaston d’Orléans du château royal de Blois
Frère de Louis XIII, Gaston d’Orléans est l’héritier du trône. À force de conspiration, il est exilé à Blois et projette de reconstruire le château. Les travaux débutent en 1635 sous la direction de l’Architecte François Mansart. La naissance du dauphin en 1638, le futur Louis XIV, écarte Gaston d’Orléans de la succession. De fait, le duc n’a plus d’argent pour poursuivre le chantier et le projet est abandonné. Aujourd’hui, le château de Gaston d’Orléans est
inachevé mais il reste un manifeste du classicisme français.
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4 Ancienne église abbatiale Saint-Laumer, actuelle église paroissiale Saint-Nicolas
Au XVIIe siècle, la restauration de l’église et de son abbaye est marquée par le renouveau monastique. Ravagée par les guerres de religion à la fin du XVIe siècle, les bénédictins réformés de la Congrégation de Saint-Maur entreprennent les réparations et l’adjonction de nouveaux éléments : en 1642, deux vantaux sculptés aux armes de Gaston d’Orléans et en 1682, la flèche surmontant la croisée. La fontaine Saint-Nicolas, située sur le parvis, date également de cette période.
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5 Ancien Hôtel-Dieu
Au XVIIe siècle, la plupart des édifices civils ne bénéficient pas de travaux importants. Seuls les établissements hospitaliers profitent de l’intérêt du Duc d’Orléans et des échevins. Suite aux grandes pestes qui ravagent la ville jusqu’au milieu du siècle, l’action charitable se développe. Le mécénat de Gaston d’Orléans permet à l’Hôtel-Dieu d’être pratiquement reconstruit entre 1657 et 1661. Inchangé depuis le XIIIe siècle, ces nouveaux bâtiments accroissent les capacités d’hébergement.
6 Ancienne abbaye Saint-Laumer
À la fin du XVIIe et au XVIIIe siècle, l’architecture monastique se développe sous l’influence des mauristes. Elle est caractérisée par une imposante simplicité. Le plan reste fidèle au parti traditionnel des abbayes médiévales. Les bâtiments se placent autour du cloître mais contrairement à la période précédente, on préfère construire d’immenses bâtiments, aux longues façades, rassemblant toutes les fonctions en un ou deux corps.
À Blois, la première campagne débute en 1663.
7 Le couvent des Jacobins
Couvent d’ordre mendiant, il subit d’importantes transformations après les guerres de Religion. Très remanié au niveau du cloître, les voûtes médiévales des galeries laissent dorénavant place à un simple plafond et s’ouvrent par de grandes arcades en plein-cintre caractéristiques de l’époque. Suite aux événements de la Révolution française, le cloître est éventré par les rues Anne de Bretagne et des Jacobins : seule la moitié est encore visible.
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8 Rue Denis Papin
En novembre 1870, suite à la défaite de Sedan et à la chute du Second Empire, l’ancienne rue du Prince Impérial devient celle de Denis-Papin. Représentative des travaux d’aménagements entrepris sous la municipalité d’Eugène Riffault (1849-1870), elle fait partie du projet de rue de l’axe du pont. Après la reconstruction de l’ouvrage, en 1724, aucune rue droite ne fut tracée. Il faut attendre le Conseil municipal du 2 septembre 1848 pour voir ressurgir la question.
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9 Hôtel de Villebresme
Connu aussi sous l’appellation «maison Denis Papin», l’originalité de la demeure réside essentiellement dans sa passerelle en bois. Louis de la Saussaye (1801-1860) décrit cet hôtel comme quelque chose de curieux et à caractère médiéval. Il faut attendre les années 1900 pour voir apparaître dans les guides touristiques le vocable de Denis Papin. L’hôtel est en réalité construit à la toute fin du XVe siècle pour l’un des membres de la famille de Villebresme, propriétaire du château de Fougères-sur-Bièvre.
10 Cathédrale Saint-Louis, ancienne Église Saint-Solenne
De style gothique, elle est dans la verve de l’architecture religieuse de la fin du XVIIe siècle. Détruite en partie par un ouragan en 1678, l’église a été reconstruite à partir de 1679 grâce au mécénat de Louis XIV. En 1697, pour lutter contre le protestantisme, la ville de Blois est érigée en diocèse. L’église Saint-Solenne devient la cathédrale Saint-Louis, en remerciement de l’intervention financière du roi lors de la reconstruction.
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11 Hôtel de Saumery
Acheté au XVIIe siècle par le marquis Jacques Charron, il conserve un statut de résidence secondaire. Après la mort de Gaston d’Orléans en 1660 et le désintérêt de la cour pour le château de Blois, l’hôtel particulier blésois ne représente plus alors une distinction sociale. Bien que fortunés, les propriétaires des hôtels ne réalisent donc que des travaux de réaménagement. En 1697, le premier évêque de Blois, Monseigneur de Berthier, réside à l’hôtel de Saumery pendant la construction du palais épiscopal.
12 Escalier Denis Papin
L'escalier Denis Papin relie les quartiers hauts de la ville aux quartiers bas.
Crée par Jules de la Morandière, l'un des architectes de la restauration du château de Chaumont-sur-Loire, il est ouvert à la circulation en 1865.
La statue, représentant Denis Papin, exposée au Salon de 1880, a pour sculpteur Aimé Millet. Elle est inaugurée le 29 août 1880, dans l'escalier éponyme, en présence de personnalités nationales comme Ferdinand de Lesseps, promoteur du Canal de Suez et de celui de Panama.
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57 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 98 m
  • Altitude d'arrivée : 96 m
  • Altitude maximum : 102 m
  • Altitude minimum : 71 m
  • Dénivelé total positif : 57 m
  • Dénivelé total négatif : -59 m
  • Dénivelé positif maximum : 22 m
  • Dénivelé négatif maximum : -14 m
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